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Mini-rafting au parc national de la Jacques Cartier

S’il est possible de parcourir la rivière Jacques-Cartier à bord de nombreuses embarcations, la plus conviviale demeure sans doute le mini-raft. En compagnie de ses deux garçons, notre collaborateur s’y est essayé pour découvrir ce majestueux cours d’eau et… apprendre à gérer les rapides. Compte-rendu.


Avec ses larges plateaux montagneux entaillés de vallées profondes, le parc national de la Jacques-Cartier se découvre à pied, à vélo ou sur ses cours d’eau. La rivière éponyme traverse d’ailleurs l’entièreté de son territoire et offre à ceux qui s’y aventurent un point de vue unique et central sur les beautés du décor. Mais comment faire pour maximiser une courte virée?

Dès qu’ils ont scruté la liste d’activités du parc, mes deux garçons de 10 et 13 ans ont immédiatement accroché sur le mini-raft. Il y avait promesse d’aventure, de sensations fortes ainsi qu’un certain encadrement, assurée par la présence d’un guide attitré. Et puis, avec cette canicule, l’expérience risquait de s’avérer des plus rafraichissantes.

Après une balade en tout-terrain pour accéder au point de départ, et affublés de nos combinaisons thermiques et de nos vestes de flottaison, nous nous sommes donc embarqués dans un raft insubmersible et assez large pour y contenir les sept pagayeurs que nous étions. Une fois transmises quelques indications techniques de base, nous étions prêts à nous confronter au cours d’eau. À nous deux, la Jacques-Cartier!


© Sépaq

Après avoir affiné notre maîtrise (très relative) de la pagaie, nous avons rencontré un premier rapide, que nous avons aisément franchi : le sympathique guide nous avait bien expliqué comment lire la rivière et par où attaquer ces gros bouillons. Le moment le plus excitant de cette première confrontation fut lorsque le bateau a accéléré au contact des eaux mouvantes en même temps que nous avons senti, sous nos pieds, les roches frotter et faire onduler le plancher malléable de l’embarcation. Mes garçons ont alors compris qu’il était possible de vivre des palpitations ailleurs que devant des écrans.

Ils en ont redemandé, et ils ont été servis : nous avons franchi pas moins de cinq ou six rapides, dont un qui nous a donné plus de mal que les autres, en bloquant notre embarcation contre une grosse roche. Pas de souci : en sautant tous ensemble sur le côté opposé du bateau, nous avons réussi à nous décoincer et à continuer.


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Vers la mi-parcours, nous avons un tantinet sué lors d’un portage de quelques centaines de mètres, pour éviter un rapide particulièrement rocheux. Mais nous avons presque immédiatement été récompensés en nous baignant dans un secteur plus tranquille où l’eau nous a semblé parfaitement fraîche…


© Sépaq

Le trajet emprunté s’étire sur 8 km et il est idéal pour observer les spectaculaires paysages de cette impressionnante vallée glaciaire. Le guide a profité des moments plus calmes de l’expédition pour nous parler de la faune et de la flore de ce territoire, et nous rappeler que celui-ci fut pendant longtemps le pays des bûcherons et des draveurs, qui y ont exercé leur dangereux métier pendant des générations.  

À l’arrivée, après deux heures de promenade sur l’eau, mes deux garçons étaient pleinement satisfaits : « C’était cool, papa! » De mon côté, leurs sourires et le sérieux de leurs traits lors des passages corsés me resteront longtemps en mémoire et seront à jamais associés à notre premier (et non dernier) séjour dans ce magistral parc national.

  • Quand : horaire variable jusqu'au 1er octobre
  • Tarif : 60 $/adulte, 35 $/enfant (5 à 17 ans)
  • sepaq.com/pq/jac

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