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  • Yéti © Shutterstock

Grimper trop haut peut faire perdre la tête

Avez-vous déjà entendu « des voix » en haute altitude? Ou votre guide vous a-t- il un jour suggéré de prendre un raccourci, en sautant du haut d’une falaise de 2000 m, au lieu de redescendre à pied? C’est pourtant ce que certains alpinistes affirment avoir déjà vécu, là-haut sur la montagne.

Tous les plongeurs connaissent bien l’ivresse des profondeurs, mais il semble qu’un trouble neurologique semblable peut aussi se faire sentir sur les plus hauts sommets. Selon des chercheurs qui ont recensé tous les cas rapportés d’épisodes psychotiques de ce genre, il s’agit là d’une affection autonome qui n’a aucun lien avec l’œdème cérébral de haute altitude ou le mal aigu des montagnes.

Si on ignore toujours les causes exactes de ce qu’on qualifie désormais de « psychose isolée de haute altitude », les symptômes s’apparentent à ceux de la schizophrénie (hallucinations visuelles et auditives, pertes de contact avec la réalité, etc.).

Cette condition apparaît généralement à partir de 7 000 m, mais on observe des cas dès 3 500 m. Fait rassurant : elle disparaît dès qu’on quitte la haute altitude et elle ne laisse aucune séquelle – sauf si on s’est complètement dévêtu pour se joindre à un groupe de yétis en train de prendre un bain de neige par -40 °C…


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