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  • Une aurore boréale au-dessus de Tromsø, en Norvège. © Lightscape, Unsplash.

La pensée norvégienne, un remède contre les blues de l’hiver ?

Selon les observations publiées par une chercheuse de l’Université de Stanford, aux États-Unis, plus on habite au nord, moins on est affecté par la déprime saisonnière en hiver.

Pour arriver à cette conclusion, la scientifique a interviewé les habitants de villes et villages situés tout au nord de la Norvège, et s’est entre autres servi de « l’échelle de pensée hivernale » (wintertime mindset scale), un questionnaire où les participants doivent quantifier leur accord ou leur désaccord avec des affirmations telles que :

  • « j’aime le confort du cocooning hivernal »,
  • « l’hiver apporte de nombreux plaisirs »
  • « l’hiver est ennuyeux »
  • « l’hiver est contraignant »

Les résultats furent pour le moins surprenants.

Les habitants de Svalbard (78° de latitude nord) avaient une attitude plus positive quant à l’hiver que les habitants de Tromsø (69° de latitude nord), qui, eux, avaient une plus grande appréciation de l’hiver que leurs compatriotes d’Oslo (60° de latitude nord).

Que la nature est bien faite : une attitude positive se développe davantage là où elle est le plus indispensable.

Tandis qu’ici-bas, au Québec (Montréal est sur le 45e parallèle nord), on voit l’arrivée de l’hiver comme une sombre ombre au cycle de l’année, les Norvégiens, eux, se réjouissent des diverses occasions glaciales qui s’offrent à eux durant leur longue nuit polaire…


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