Guide de survie : que faire face à un ours?
Le Québec compte dans ses forêts et ses parcs nationaux environ 70 000 ours, essentiellement des ours noirs d’Amérique du Nord. Animal à la force redoutable et imprévisible, il convient d’être prudent et d’adopter les bons comportements lorsque vous pratiquez une activité de plein air sur leur territoire.
Évitez la rencontre
L’ours est un animal farouche, qui préférera éviter le contact direct avec l’humain. Ainsi, la plupart des rencontres surviennent par surprise, parce que le randonneur n’a pas pris garde aux signes de la présence de l’animal dans la forêt, comme des empreintes, des excréments, des carcasses de gros mammifères ou encore des marques de griffes sur les troncs d’arbres. Pour éviter cette surprise, la meilleure des techniques est de faire du bruit : parlez fort, tapez dans vos mains, chantez, sifflez, trimballez une clochette... autant de petites choses qui permettent d’indiquer clairement votre présence à l’animal. Se déplacer en groupe limite ainsi les risques de rencontres malencontreuses. Enfin, si votre chien vous accompagne, tenez-le en laisse pour ne pas qu’il tourmente l’ours et le force à adopter un comportement de défense.
En cas de confrontation
Rarement agressif, l’ours n’en reste pas moins un animal sauvage, un prédateur aux dimensions imposantes (86,9 kg pour le mâle adulte, jusqu’à deux mètres de haut) et dont le comportement et les réactions sont toujours difficiles à prévoir. La première attitude à adopter en cas de rencontre lors d'une randonnée est de garder son calme (oui, oui!) et de rester groupé si vous êtes plusieurs. Ne le regardez pas dans les yeux et évitez de l’énerver en faisant des mouvements brusques. Parlez-lui doucement pour que l’ours vous identifie en tant qu’humain et non comme une proie potentielle. Ne vous alarmez pas s’il se dresse sur ses pattes arrière : il tente de vous identifier. Reculez lentement tout en lui faisant face. Ne tentez pas de courir : cela l’inciterait à vous suivre. Ce serait peine perdue de vouloir le semer puise que les ursidés sont capables de courir jusqu’à 50 km/h, aussi vite que les chevaux! Si l’animal ne se calme pas malgré votre éloignement, c’est qu’il s’agit probablement d’une femelle craignant pour la sécurité de ses petits. Dans ce cas, continuez de vous éloigner d’elle sans courir.
En cas d’attaque
En 30 ans, on dénombre au Québec seulement six décès causés par des ours. Les attaques surviennent soit parce que l’ours voit en vous une menace (cas le plus fréquent), soit parce qu’il vous considère comme une proie (extrêmement rare). Deux types d’attaques peuvent alors se produire :
— Face à une défense : utilisez un vaporisateur à gaz poivré en direction des yeux de l’ours pour repousser l’attaque.
— Face à une prédation : si l’attaque se poursuit, c’est que l’ours vous considère désormais comme une proie. Il faut se défendre. Utilisez votre bombe à poivre où tout autre objet qui vous tombe sous la main (roche, bâton, sac à dos...) et visez le nez de l’animal. Montrez-vous imposant en vous tenant droit et en agitant les bras au-dessus de la tête.
Cependant, durant mes premières escales je vais longer la frontière américaine en passant par Ottawa, Montréal, Halifax, je remonterai sur le bord du St-Laurent, je passerai par la ville de Québec, je continuerai à suivre le long du Saint-Laurent mais de l'autre coté jusqu'à Havre St-Martin et par la suite j'irai vers le haut du pays jusqu'à Labrador City et aller vers l'Est jusqu'au bord de la Baie d'Hudson ainsi de suite... Cependant, ce que vous dites marque pendant la journée, sauf que si je dois monter un campement pour la nuit, est-ce que je ne risque rien avec les ours ou les élans.
https://www.facebook.com/photo.php?v=167280750116845