Les 10 commandements d’un séjour réussi en hébergement
Voici 10 choses auxquelles penser avant de planifier son escapade en hébergement.
I - Ton week-end, à l’avance tu planifieras
Bien sûr qu’il restera toujours des sites d’hébergement disponibles ou des annulations à la dernière minute. Mais plus un hébergement est singulier (comme le Hobbit d’Entre Cimes et Racines, ou les Sphères de Cap-Jaseux), plus il est en demande – parfois un an à l’avance. Mieux vaut prévenir que gémir…
II - Ton degré de rusticité, tu évalueras
Y’a-t-il une douche à proximité, la literie est-elle fournie, les serviettes sont-elles incluses? Avant de cliquer sur « Réservez! », il faut vous assurer que le type d’hébergement que vous convoitez est assez confortable pour vos besoins : plusieurs nuances de rusticité séparent le lit moelleux du Zoobox de Vertendre et la Cabane de bûcheron du Rond-Coin.
III - Le niveau de tranquillité de l’endroit, tu soupèseras
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Cette yourte est-elle située dans un proche rayon d’une autoroute? Ce loft des bois est-il pris en sandwich à 5 mètres de distances de ses deux voisins? Cette maison dans les arbres domine-t-elle une ferme où un chien angoissé hurle sa race jusqu’à l’aube? Autant de petits détails qui peuvent miner votre nuit – et, partant, la journée qui s’ensuit.
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IV - Ton itinéraire, assidûment tu vérifieras
Rien de tel, pour gâcher le début d’un séjour, que de se perdre dans la nature par une nuit particulièrement noire – surtout si le GPS se met à brouiller les cartes en vous envoyant sur un chemin de terre oublié, sombre et truffé de nids-de-poule. Avant de partir, mieux vaut donc valider le meilleur itinéraire avec le responsable de l’hébergement – et en profiter pour s’assurer que quelqu’un sera là pour l’accueil, ou que les clefs seront faciles à trouver, en cas d’arrivée tardive.
V - Le vendredi soir, l’heure de pointe tu éviteras
Rien de plus assommant que d’entamer un week-end en faisant du sur-place sur l’autoroute. Pour éviter le grand parking autoroutier des départs de fin de semaine, prenez la route au plus tard à 15 h ou après 19 h, si vous vivez en milieu urbain.
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VI - Quelques provisions de base tu prévoiras
Pour éviter d’avoir à acheter un litre d’huile d’olive ou encore un paquet d’un kilo de sel, de sucre ou de farine, emportez avec vous de petites quantités de ces denrées, dans des contenants à la taille minimaliste.
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VII - Du papier-cul, une frontale et des allumettes, avec toi tu emporteras
La frontale? Essentielle pour trouver sa clef, son sentier ou son chemin dans la noirceur, en toute circonstance. Les allumettes (ou un briquet)? Le locateur n’y pense pas toujours. Quant au rouleau de papier de toilette, imaginez un peu que la femme de ménage ait oublié de le remplacer. Que ferez-vous? Utiliser des feuilles mortes?
VIII – Tes gadgets électroniques, dans la boîte à gants tu laisseras
À moins d’avoir besoin d’une carte ou d’un livre numérique accessible hors-ligne, ou encore de la lampe de poche ou de l’appareil-photo du téléphone, mieux vaut laisser derrière soi les distractions que représentent téléphones cellulaires, tablettes électroniques et autres iBidules qui créent de l’interférence lors des tentatives de connexion avec la nature.
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IX – Des jeux de société et des bouquins, avec toi tu traîneras
Avec la météo erratique que connaît souvent le Québec, nul besoin d’expliquer au commun des mortels que rien n’est moins sûr que la météo, en ces temps de dérèglements climatiques. Au cas où la flotte s’imposerait tout le week-end, un minimum de divertissements s’impose.
X - L’heure de départ, tu valideras
Certains hébergements demandent aux occupants de libérer les lieux… à 10 h du matin, le dimanche. Si le temps est maussade et que vous désirez faire la grasse matinée, c’est embêtant; si vous voulez prendre votre temps avant une dernière rando, ça l’est tout autant. Vérifiez donc le « check-out time » et demandez une extension de quelques heures, le cas échéant : si personne d’autre n’est attendu le soir-même, on devrait pouvoir vous accommoder. Au retour, relisez et honorez le Ve commandement, en remplaçant « vendredi » par « dimanche ».
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