Rechercher dans le site espaces.ca
  • © Shutterstock

Les 10 commandements pour fuir la foule en plein air

Au moment où les activités de plein air ont la cote et que les destinations sont trop souvent (sur)achalandées, il peut être difficile de croire que vous connecter avec la nature en toute tranquillité est encore réalisable. Mais si vous vous donnez la peine de suivre ces quelques conseils pour fuir la foule en plein air, il vous sera possible de garder la foi. 

1. Tôt tu partiras

© Unsplash, Lucas Favre

C’est simple : pour déjouer l’achalandage, sachez que la tranquillité appartient à ceux qui se lèvent tôt. Ce truc, évident à première vue, n’est cependant pas toujours facile à appliquer. Contrainte des déplacements; accès plus compliqué aux petites heures du jour; motivation limitée des partenaires pour une mission hâtive… il faut bien planifier ce type de sorties. Et partir tôt est bien relatif ! Être en action sur le coup de 9 h est parfois suffisant pour vous rendre à certains endroits, tandis qu’à d’autres, il est déjà trop tard. Vous gagnez donc à vous informer sur les habitudes des visiteurs pour augmenter vos chances de succès. Pour les non-matinaux, il est parfois possible de sauver la mise en planifiant la sortie pour la fin de l’après-midi, moment où la plupart des sportifs sont sur le chemin du retour ou déjà rentrés.   


2. En petit nombre tu bougeras

Pour éliminer la foule, il est bon… de ne pas en être une ! Ainsi, planifiez vos sorties avec un nombre restreint de partenaires à la fois. Votre vitesse d’action sera alors plus grande, de même que l’adaptation aux imprévus et aux autres irritants associés aux lieux achalandés. Ce gain en flexibilité rendra vos sorties en plein air — quelles qu’elles soient — plus fluides. Et en petits groupes, les périodes d’attente seront réduites, à l’égal des possibles bouchons sur les sentiers. 


© Shutterstock


3. En basse saison tu t’activeras

Si vous recherchez la tranquillité en nature, il faut penser autrement que la plupart des gens. Quand les activités le permettent, il devient donc nécessaire de passer à l’action à des moments moins populaires. Sacrifiez un peu de votre commodité et agissez à contre-courant, notamment en planifiant vos sorties en basse saison. Dans un premier temps, écartez les périodes de vacances et les longs congés. Puis évitez les pointes d’achalandage, comme la période des couleurs (pour la randonnée à l’automne) ou la relâche d’hiver (pour les sorties de ski).


4. Les caprices de la météo tu aimeras


© Shutterstock

Vous connaissez sûrement ce vieil adage qui dit : il n’y a pas de mauvaise météo, seulement de mauvais vêtements. Il suffit maintenant d’en faire la démonstration ! C’est l’une des clés pour avoir la paix. Une journée grise, froide ou même pluvieuse peut facilement devenir mémorable avec les bons équipements. Rouler sous la pluie ? Pagayer quand c’est (trop) frais ? Randonner sous les nuages et dans le brouillard ? Aucune raison n’est valable pour ne pas sortir… surtout quand tous les autres restent à la maison.


À lire aussi - Guide d’achat : 12 manteaux pour un automne au sec


5. Des sorties originales tu inventeras


© Unsplash, Nick Seagrave

Avec un peu d’imagination, il est souvent possible de trouver la sainte paix en nature. Combiner le vélo et la rando pour arpenter un sentier plus éloigné et moins accessible autrement; inverser les trajets fréquemment empruntés afin d’éviter les embouteillages prévisibles; sortir en pleine nuit avec une lampe frontale pour filer sous les étoiles et profiter de la vue au lever du soleil : les possibilités ne manquent pas. Pourvu que ce soit possible et permis, vous pouvez toujours réinventer votre propre tranquillité.


6. Des recherches tu effectueras


© Adobe Stock

L’effort paie quand vous planifiez bien vos sorties en plein air. Il s’avère donc judicieux de faire vos recherches sur les régions et destinations que vous souhaitez visiter. De petits bijoux sont souvent négligés par le public simplement parce qu’ils sont moins populaires sur les réseaux sociaux ou moins présents sur le web. Explorez les cartes, visitez les sites des associations touristiques régionales et n’hésitez pas à faire quelques appels pour approfondir vos recherches. Les parcs nationaux sont bien connus, mais les possibilités qu’offrent les réserves fauniques et les zones d'exploitation contrôlée (zecs), souvent à proximité sur un même territoire, se voient trop fréquemment oubliées; idem pour le réseau des parcs régionaux du Québec (parq.ca).


À lire aussi - Plein air : 5 Zecs à découvrir au Québec


7. Les réseaux sociaux tu éviteras

Votre influenceur préféré vient de relayer les images d’une aventure spectaculaire en nature ? Il y a fort à parier que la destination arrivera tout à coup en tête de liste pour plusieurs. Un conseil : fuyez ! Si les réseaux sociaux et autres blogues spécialisés sont utiles pour trouver de l’inspiration en général, mieux vaut les éviter au moment de passer à l’action. Sinon, explorez les anciennes stories sur Instagram et autres publications du genre qui auront perdu de leur popularité avec le passage du temps.


À lire aussi : Sans trace, mais pas sans idées!


8. Ta forme tu cultiveras


© Unsplash, Jenny Hill

Et si fuir la foule était aussi simple que de la laisser derrière ? Dans bien des cas, c’est en effet possible, avec un minimum de forme physique et de technique. Il y a alors moyen de gagner du terrain et de la tranquillité en route vers un sommet, sinon d’aller vers des lieux plus éloignés ou plus difficiles d’accès. Quelle que soit l’activité, l’entraînement donne des ailes et vous laisse dans les meilleures dispositions possibles pour couvrir du territoire de manière efficace, là où d’autres peinent à se rendre. 


À lire aussi : Comment s'entraîner et se muscler à la maison sans matériel


9. Plus loin tu partiras


© Unsplash, Anastasia Petrova

Il suffit de visiter un parc national ou tout autre espace naturel organisé pour constater que, passé un certain rayon gravitant autour des installations et des services offerts, la foule se dissipe à la vitesse grand V. Durant ces périodes où l’achalandage est élevé, il est donc temps de visiter des secteurs reculés et plus rarement fréquentés. La même approche est à prioriser pour les aventures de plus longue durée dans des régions situées loin des grands centres, qui offrent des possibilités étonnantes. À cet égard, les magnifiques régions de l’Abitibi-Témiscamingue et de la Côte-Nord ne vous décevront jamais.


10. Les « locaux » tu consulteras

Le savoir local est précieux ! Chaque région possède en effet ses petits coins méconnus, des secrets que les gens du cru ont la générosité de faire découvrir aux visiteurs… Soyez curieux, explorez et demandez des détails à vos amis et à vos contacts qui habitent les endroits visités et qui pratiquent des activités, question de savoir où se trouve ce plan d’eau d’exception pour la baignade ou pour les sports nautiques, ou encore ce point de vue spectaculaire que vous gagnerez au prix d’un sentier discret. Trouvez les véritables mordus de plein air du coin, qui vous serviront de conseillers avisés. Grâce aux réseaux sociaux, dénicher ces précieux alliés n’aura jamais été aussi aisé. 


À lire aussi - Malappris du plein air : comment sensibiliser les gens?

Commentaires (0)
Participer à la discussion!