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10 conseils pour randonner léger : un petit poids pour l’homme…

Randonner ultraléger pourrait vous permettre d’atteindre le sommet tant convoité, d’effectuer le dernier kilomètre avant la ligne d’arrivée ou juste de mieux respirer pendant la pratique de votre activité. Un petit poids pour l’homme, un grand pour votre dos!

1. Préparation : ne la prenez pas à la légère

Utilisez la technologie pour prévoir la météo, les distances et le dénivelé. Cela se réalise en quelques instants grâce à Internet et au GPS. « Il est donc facile de prévoir les vêtements nécessaires et de diminuer les articles inutiles », affirme Benoît Robitaille, grimpeur et aventurier aguerri.

2. Faites le poids

Reinhold Messner, le premier alpiniste qui a appliqué les techniques de l’alpinisme léger sur des sommets de plus de 8000 mètres, indique que 15 kg sont le poids maximum pour grimper efficacement en montagne. Le meilleur moyen est d’avoir le plus petit sac possible : d’une capacité de 10 litres pour une randonnée d’une journée et de 30 à 40 litres pour deux jours et plus. « Avec une plus grande capacité, ce sera comme traîner sa maison sur son dos, rappelle Benoît Robitaille. Plus il y a de la place, plus on apporte de matériel! » En cas de doute, laissez l’article à la maison : il y aura toujours moyen de se débrouiller.

3. Les deux ne font pas la paire

« Pour les vêtements, éviter les redondances! » note François Langlois, troisième Québécois à avoir foulé le sommet de l’Everest. Évidemment, tout dépend de la durée du périple, et de la saison. « En été, une paire de pantalon convertible est amplement suffisante! ». Lors de ses nombreuses expéditions, l’aventurier a maintes fois remarqué qu’il n’utilisait pas les vêtements de rechange qu’il avait apportés (hormis les chandails en polypropylène, les bas et les bobettes).

4. Partez ultraléger

Pour le matériel indispensable (comme la tente, le sac de couchage, les vêtements techniques et le sac à dos), privilégiez les produits ultralégers proposés par la majorité des fabricants. Que vous rouliez à vélo, avanciez à dos de chameau ou pedibus, cela pourrait vous permettre de sauver de précieux kilos.

5. La soutenable légèreté de l’être

Si vous avez envie de vous payer du luxe, plusieurs agences qui organisent des treks ou des voyages d’aventure pourront prendre en charge votre matériel. Au Québec, sur différents parcours, la Sépaq offre ce genre de service. « Pour partager le poids lors de vos voyages, n’hésitez pas à engager des porteurs locaux dans le pays visité », suggère François Langlois. Ainsi, vous n’aurez qu’à fournir l’effort de vous hisser au sommet et à profiter du paysage. Voilà qui est parfois amplement suffisant lorsque l’on avale les dénivelés à pied ou à vélo.

6. Près du cœur

Si vous portez vous-même votre sac à dos, assurez-vous qu’il est de bonne qualité et adapté à votre morphologie. Avec des bretelles bien ajustées, une ceinture de taille dotée d’un ajustement précis, vous aurez l’impression de voyager plus léger. Denis Gilbert souligne sur son site Internet, voyagerultraléger.com, l’importance de disposer adéquatement son matériel dans son sac à dos. En maintenant l’équipement lourd au centre du sac et le plus près possible du corps, vous aurez l’impression d’oublier le poids que vous transportez.

7. Pays d’accueil aux mœurs légères

Dans certains pays (comme le Népal ou la Bolivie), il est possible de voyager sans être surchargé. Sur les parcours de treks et dans les villages, on retrouve des auberges, des gîtes, où l’on peut loger et manger pour moins de dix dollars par jour. Choisissez un itinéraire, une destination ou un parc naturel où le port de la tente, de la nourriture ou des bagages n’est pas nécessaire. Par exemple, sur le chemin de Compostelle, vous pourrez loger chez le paysan. Dans les Adirondacks, dormir dans un lean-to vous permettra de laisser la tente à la maison. En organisant un trek en fonction des villes et des villages qui se trouvent sur votre itinéraire, il sera possible de vous ravitailler chaque jour.

8. Menu allégé

Prévoyez vos repas : « Calculez, selon l’itinéraire choisi, le besoin calorifique et nutritionnel nécessaire », souligne Benoît Robitaille. Effectuez des choix qui nécessitent le moins de vaisselle possible et n’apportez que la quantité de carburant essentielle. S’il est impossible de vous approvisionner sur le parcours, privilégiez la nourriture lyophilisée. Vous pourrez ainsi diminuer considérablement le poids de votre baluchon. N’oubliez pas d’éliminer les emballages superflus!

9. Histoire d’eau

Munissez-vous d’un filtre à eau ou de purificateurs d’eau pour vous hydrater au fil du parcours. Après tout, vous n’êtes pas porteur d’eau pour les Alouettes! « C’est l’élément essentiel à tout exercice et le seul qu’il ne faut pas couper pour être plus léger », note Benoît Robitaille. Calculez un minimum de deux litres pour une randonnée d’une heure. En moyenne, il est nécessaire d’avoir 4 à 5 litres d’eau par jour pour boire et manger. Il est mieux de porter moins et de refaire ses réserves en chemin. « Dans ce cas, les contenants flexibles sont préférables pour sauver de l’espace », fait-il observer.

10. Pied pesant

Lors de vos randonnées, vous avez souvent le pied… pesant? Choisissez la chaussure la plus légère possible. Les bottes à grand support sont plus lourdes et peuvent ralentir votre ardeur. Benoît Robitaille recommande fortement le port d’espadrilles bien aérées qui n’ont pas besoin d’être « cassées » et permettent d’éviter la formation d’ampoules. « Personnellement, je préfère apporter deux ou trois paires de bas, c’est beaucoup plus léger qu’une grosse paire de bottes! »

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