On a testé un nouveau refuge dans ce paradis du canot-camping
Bonheur et zénitude sont les émotions qui nous ont enveloppées lors de notre séjour dans Le Grand-Héron, au parc régional du Poisson Blanc.
Un lundi matin, les Laurentides nous appellent, et notre voiture, chargée de bagages et d'essence, est prête à se lancer pour trois heures de route pleine de promesses.
© photo de couverture Camila-Guns / vidéo © Audrey Gibson
À notre arrivée à Notre-Dame-du-Laus, un véritable festival de sensations nous accueille. Chaque arbre, chaque ruisseau et chaque fleur nous invitent à découvrir ses beautés cachées. Ce parc, avec son vaste réservoir de 85 km² et ses îles, semble être une toile vierge, prête à accueillir nos aventures à chaque détour.
Un paradis pour les aventuriers
Le parc régional du Poisson Blanc est l’endroit idéal pour pratiquer le camping sauvage. Accessible uniquement en canot, en kayak ou en planche à pagaie (SUP), ses emplacements de camping se trouvent sur des dizaines d’îlots ou presqu'îles. Que vous soyez en groupe, seul ou en famille, vous trouverez des sites adaptés à vos besoins. Chaque emplacement est sans services, ce qui signifie que vous devez apporter votre propre eau, nourriture et équipement.
Mais le parc ne se limite pas au camping! Il propose aussi sept microrefuges quatre saisons, de la pêche, des randonnées et même des activités hivernales comme la raquette et le ski-hok. Avec ses plages de sable fin et ses points de vue spectaculaires, c’est un endroit où l’on se reconnecte à la nature.
Un tout nouveau refuge : Le Grand-Héron
© Camila-Guns / photo fournie par le parc régional du Poisson Blanc
Lors de notre passage, nous avons séjourné dans le nouvel hébergement Le Grand-Héron, le premier microrefuge conçu par ADHOC Architectes dans le parc. Niché dans le secteur nord, sur la pointe de la Truite, ce refuge en bois se dresse fièrement en hauteur, captant l’attention dès l’arrivée. Sa silhouette audacieuse et son design contemporain s'harmonisent parfaitement avec la nature. Capable d'accueillir jusqu'à quatre personnes, il offre une expérience particulièrement immersive.
Après une courte marche de 200 mètres depuis le pavillon d’accueil avec un chariot rempli de bagages, nous voilà enfin arrivées. À l’intérieur, le décor minimaliste en bois pâle et béton nous fait oublier le stress de la ville. Les grandes fenêtres laissent entrer la lumière naturelle, créant une ambiance chaleureuse et accueillante. Le refuge, avec électricité mais sans eau courante, dispose de beaucoup de rangements pour nos sacs, et une bouteille d’eau de 5 gallons est à notre disposition dans la cuisine, avec une pompe dans l'évier pour un accès pratique.
© Audrey Gibson
Au rez-de-chaussée, un matelas double fait aussi office de divan, tandis qu'une mezzanine fenestrée orientée à l'ouest propose un matelas queen, idéal pour admirer le coucher du soleil. La terrasse est également dotée d’un matelas double d’été, parfait pour profiter des soirées plus chaudes. À l'extérieur, une bécosse privée nous attend, accompagnée d’un espace de feu de camp avec des bancs.
La magie du Grand-Héron réside notamment dans son aspect clé en main, offrant tout le nécessaire pour profiter pleinement de notre séjour. Des équipements de camping modernes, comme une cuisinière au propane, un poêle à bois, une glacière YETI et même un barbecue, sont à notre disposition. Et pour ceux qui travaillent à distance, le wifi 5G est un atout indéniable.
© Audrey Gibson
L'idée de faire du glamping ici est tout simplement parfaite, puisque le refuge permet de nous immerger dans la nature tout en conservant un certain confort.
Une escapade inoubliable
Les matins au refuge sont doux : un feu de foyer pour réchauffer l’intérieur, un café au bord de l'eau, une saucette revigorante dans le lac pour bien se réveiller, et voilà une journée bien remplie qui commence!
Même les jours pluvieux ont leur magie : le brouillard se lève doucement au-dessus du lac, créant un moment rempli de nostalgie, rappelant ces séjours en camping d'enfance qui avaient une saveur si particulière.
Le soir, après un repas préparé sur le feu, on se laisse bercer par le chant des huards au loin et le crépitement du feu de camp, tout en admirant le ciel. Les étoiles scintillantes forment une traînée hypnotisante qui nous entoure. Ces millions de points lumineux nous rappellent la beauté du monde et l’importance de prendre le temps de ralentir.
À savoir
© Audrey Gibson
- La réservation des microrefuges du Parc du Poisson Blanc se fait par blocs de séjours. Vous pouvez choisir entre trois options :
- 3 nuits du vendredi au lundi
- 2 nuits du lundi au mercredi
- 2 nuits du mercredi au vendredi
- Vous pouvez aussi combiner plusieurs blocs pour prolonger votre séjour. À noter aussi que les compagnons à quatre pattes ne sont pas admis dans les microrefuges.
- Quant aux tarifs, ils varient en fonction de la saison : en hiver, comptez entre 149$ et 199$ par nuit, tandis qu’en été, les prix oscillent entre 199$ et 239$ la nuit.
- Pour faire votre réservation et en savoir plus : Parc régional du Poisson Blanc - 37 ch de la Truite, Notre-Dame-Du-Laus
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