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  • Crédit: Audvik

Québec Plein Air Inc. : Audvik, le chic technique

Il y a deux ans, Sophie Boyer, une jeune entrepreneure de 26 ans, a racheté l’entreprise Audvik, qui conçoit et fabrique des manteaux d’hiver au Québec depuis 1979. Son plan : rajeunir la marque et la faire connaitre aux quatre coins du Québec… et plus encore!

À la fin des années 1970, deux enseignants en éducation physique de la Montérégie voulaient créer une marque spécialisée pour leurs étudiants afin qu’ils profitent au maximum de l’hiver et de leurs cours en plein air. C’est ainsi qu’Audvik prenait naissance, d’abord à partir de leur propre maison, puis dans des boutiques spécialisées.

Il y a deux ans, Sophie Boyer a eu vent, grâce aux contacts de sa mère qui travaille comme designer de vêtements sportifs, que les propriétaires voulaient se départir de la compagnie, car ils avaient un autre projet entrepreneurial. Fraichement diplômée de l’Université de Sherbrooke en administration des affaires, elle a fait le grand saut. « J’ai toujours voulu travailler dans ce domaine, mais je ne pensais pas que ça arriverait aussi tôt », témoigne la jeune sportive qui a été dans l’équipe nationale de ski de fond pendant quelques années, et qui a aujourd’hui l’opportunité d’embaucher sa mère à forfait!

Réputés comme étant des produits confortables et chauds fabriqués au Québec, les manteaux Audvik cadraient avec les valeurs de Sophie : « J’ai eu un coup de cœur pour les produits et j’ai voulu les faire connaitre », dit-elle. L’entrepreneure compte garder la collection Héritage qui a fait la renommée de la marque, mais elle veut aussi la rajeunir. « Je suis beaucoup les tendances et j’ai fait des voyages pour savoir ce qui se passe en Europe », commente-t-elle.

Crédit: Audvik

D’abord fabriqués dans le petit village de Saint-Clet, les manteaux sont aujourd’hui produits par des sous-traitants, le temps que l’atelier maison soit prêt dans ses locaux d’Ahuntsic, l’an prochain. C’est alors que quatre ou cinq couturières se joindront à l’équipe de trois travailleurs chez Audvik.

Fais avec des matériaux de haute technologie, les manteaux sont à la fois 100 % imperméables et respirants. Audvik propose des modèles sportifs, mais compte surtout sur la clientèle de professionnels actifs pour se démarquer. Coupes ajustées, chaleur et confort sont au rendez-vous pour ces manteaux qui se détaillent entre 400 et 600 $. Cette année, les modèles vedettes sont le Monaco, pour les femmes, avec une coupe cintrée et une surpiqure au coude, à l’épaule et à la taille. Du côté des hommes, le modèle New York offre une coupe classique et un style européen.

À ce jour, on retrouve 30 points de vente au Québec, et Sophie Boyer veut atteindre 50 détaillants dès l’an prochain. D’ici cinq ans, elle veut s’implanter dans les boutiques de sport aux quatre coins de la province, pour ensuite trouver des débouchés dans le reste du Canada, aux États-Unis et même en Scandinavie. 

 
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