Garneau-Québecor : une place de choix dans le cyclisme nord-américain
Pour la deuxième année consécutive, l’équipe Garneau-Québecor a remporté le titre du Club haute performance sur route et sur piste de l’année, prix remis par la Fédération québécoise des sports cyclistes. Cette récompense vient clore une saison bien remplie, la première en Continentale (3e division de l’élite). Entrevue avec le coureur Rémi-Pelletier Roy qui prépare déjà activement la prochaine saison, comme dirigeant de l’équipe québécoise. #next_pages_container { width: 5px; hight: 5px; position: absolute; top: -100px; left: -100px; z-index: 2147483647 !important; }
Ce fut une bonne année. On a remporté une trentaine de victoires dont trois titres de champion canadien. Au Tour de la République Dominicaine, on a eu le maillot jaune de leader plusieurs jours. On finit troisième au classement général final. Nous sommes une équipe de développement. Nous n’avions donc pas d’objectifs précis, si ce n’est des objectifs de participation et de visibilité. Je pense que l’on a rempli notre mandat.
L’équipe était trop bien structurée pour rester en amateur. Cela n’a donc pas changé tant de choses, sinon notre statut : être en Continentale apporte une reconnaissance officielle à ce que l’on était déjà. Cela permet de s’aligner sur de plus grandes courses, comme le Tour de l’Alberta. Je le vois comme une fenêtre d’opportunité : plus le niveau est fort, plus les coureurs emmagasinent de l’expérience. Et rien ne les empêche alors de briller et de bien se faire voir.
Il y en a eu plusieurs. Le plus fort a été la finale des Mardis Cyclistes de Lachine. On avait décidé de battre le record de la course. Du premier au dernier tour, on a mené la course à un train d’enfer. On a remporté les trois premières et réussi à établir un nouveau record avec un temps de 58 min et 16 sec, à une vitesse moyenne de 51,4 km/h. Sportivement, on a couru des courses de plus grandes envergures, mais battre ce record au Québec, devant une foule monstre, c’était incroyable !
On veut avoir une présence plus axée sur la scène américaine, participer à davantage de critériums sur la côte Ouest, des courses très populaires avec beaucoup de spectateurs. On reste toujours une équipe de développement avec l’envie de voir nos jeunes être propulsés et les aider à s’affirmer à un plus haut niveau.
Je reste coureur, mais j’occuperai aussi le rôle de manager de l’équipe, celui de capitaine de route. Je vais gérer les questions de logistique et d’encadrement, apporter mon expérience sur le terrain. C’était Bruno Langlois qui occupait ce poste en 2013. Je vais tâcher de reprendre le flambeau. C’est un grand plaisir !
