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  • © Redshift

Équipements : les nouveautés à découvrir cet automne 2022

Un pantalon conçu au Québec, un coup de pédale nocturne, courir (avec élégance) avec son entraîneur au poignet... Voici quelques-uns de nos coups de coeur de l'automne 2022, côté équipement de plein air.


Le sac à dos de Nims

Créé pour l’alpiniste népalais Nirmal « Nims » Purja pour les besoins de la première ascension hivernale du K2 en 2020, le Mutant Nimsdai 90 est maintenant offert pour nous tous, simples mortels. Testé dans les conditions les plus difficiles qui soient, ce sac à dos est conçu pour transporter des charges très lourdes. Son profil étroit et son portage près du corps maximisent la stabilité, des caractéristiques rassurantes quand vient le temps des déplacements en terrain périlleux. Son design est simple et sans flafla, mais ce sac comporte plusieurs composantes chères aux alpinistes : un panneau dorsal SnowShed qui ne retient pas la neige, des boucles porte-matériel à la ceinture, deux ToolLocks avec attaches élastiques pour arrimer les piolets ainsi que des étoffes très robustes certifiées Bluesign, avec déperlant longue durée sans PFC. Ceux qui ne connaissent pas Nims sont priés de regarder le film 14 Peaks: Nothing Is Impossible, qui relate son ascension des 14 sommets de plus de 8000 mètres en… sept mois. On y découvre un personnage haut en couleur de même que le genre de conditions pour lesquelles ce sac d’alpinisme de haut niveau a été conçu. Pour de plus modestes aventures, le Mutant est aussi offert en format de 22, 38 et 52 litres.

  • Osprey
  • Sac à dos Mutant Nimsdai 90 (400 $)
  • osprey.com

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Un coup de pédale nocturne qu’on voit de loin


© Redshift

Redshift est une petite entreprise qui conçoit d’ingénieux accessoires pour vélos. Sa dernière trouvaille : des pédales lumineuses « intelligentes ». Mis à part son rôle propulseur, le modèle Arclight a un objectif précis : augmenter la visibilité du cycliste sur les routes grâce au « biomouvement », une notion liée au mouvement naturel du corps humain. En l’espèce, cette visibilité serait de 57 % supérieure à celle que procurent les feux standards avant et arrière d’un vélo, sans compter que les automobilistes comprennent instantanément qu’ils sont face à un cycliste lorsqu’ils aperçoivent le mouvement des pédales, lesquelles sont munies de lumières à diode électroluminescente (DEL). Celles-ci s’éteignent après 30 secondes d’immobilité et se rallument dès que le cycliste bouge. Leur couleur passe au blanc quand elles font face à l’avant et au rouge dès qu’elles pointent vers l’arrière. Les pédales comprennent trois modes d’utilisation (lumière constante, clignotante ou clignotante économique) et la durée de leur pile est de 3 à 36 heures, selon le mode utilisé. La recharge se fait en 2 heures par fiche USB et, bien sûr, elles résistent aux intempéries.


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Dahlgren, naturalisée au Québec

Fondée aux États-Unis, l’entreprise familiale Dahlgren habille et réchauffe les pieds des pleinairistes depuis quatre décennies. Acquise et exploitée depuis 2020 par des intérêts entièrement québécois, elle a rapatrié la conception de ses modèles à Montréal, mais a maintenu sa production chez nos voisins du Sud. La force des chaussettes Dahlgren tient à la technologie Dri-Stride : grâce à un mélange de fibres synthétiques et naturelles (dont les laines mérinos et d’alpaga) ainsi qu’à un système de zones spécifiques (absorption, transfert et évaporation), l’humidité est évacuée vers le haut de la chaussette, contribuant ainsi au maintien d’un pied sec. Il en résulte un meilleur confort, une plus grande durabilité et une diminution des risques d’ampoules. L’un des plus récents modèles du manufacturier, la Reflex, est une chaussette mi-mollet tout-aller à faible matelassage, caractérisée par un léger taux de compression. Elle est tout indiquée pour les activités de moyenne à haute intensité par temps frais et elle est offerte en plusieurs coloris classiques et unisexes… comme tout ce qui sort des usines Dahlgren.


Courir (avec élégance) avec son entraîneur au poignet

Déjà, le catalogue de montres intelligentes de Huawei est plutôt impressionnant, mais la GT Runner est le tout premier modèle de ce manufacturier chinois qui s’adresse précisément aux adeptes de la course à pied. Je cours, nage et pédale avec elle depuis bientôt un mois, mais ses caractéristiques sont à ce point nombreuses que j’ai l’impression de n’en profiter qu’à 25 %. Outre les fonctions que l’on trouve habituellement avec ce type de montre, la GT Runner comprend une multitude de fonctions issues du système de recherche Huawei TruSport : un index de l’aptitude à la course calculé à partir de nombreux paramètres, des prédictions de performances, des programmes d’entraînement… et quand on jumelle cette montre à l’application Huawei Health, les options se décuplent. Mais ce qui m’a personnellement plu, c’est sa légèreté (38,5 g) et sa minceur, son élégance, son écran tactile au menu intuitif, sa luminosité – on distingue toujours bien les informations, même en plein soleil –, sa simplicité d’utilisation (rien que deux boutons, dont un à molette) et surtout l’autonomie de sa pile, soit jusqu’à deux semaines avec un usage constant. J’ai testé de nombreuses montres de sport intelligentes au cours des dernières années et je dois avouer que j’ai un petit coup de cœur pour cette nouveauté dont la conception, le développement et la production sont entièrement made in China.


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Un pantalon conçu au Québec et porté partout dans le monde


© Pété Photographie

Avec un nom comme Foehn – attribué à un vent fort, sec et chaud des Alpes –, qui devinerait que cette entreprise qui conçoit des vêtements de plein air distribués un peu partout sur la planète est sise tout près de la ville de Québec? Spécialisée dans les vêtements pour la course, le vélo de montagne et l’escalade, Foehn apporte un grand souci du détail à ses produits, en plus de se préoccuper de la qualité des matériaux et de faire preuve de simplicité, de modernisme et d’écoresponsabilité. L’une de ses pièces phares : le pantalon Brise Schoeller, dont l’étoffe est issue de l’usine suisse de textiles du même nom; un vêtement à la fois extensible, hydrophobe et pourvu d’un déperlant DWR. Le haut ressemble à un jean, tandis que les jambes rappellent la coupe d’un froc de sport, avec des genoux articulés, des élastiques et des glissières aux chevilles. La large poche sur la cuisse peut recevoir un téléphone et est assez basse pour que l’accès ne soit pas obstrué par un harnais d’escalade. Confortable, résistant et raffiné à la fois, ce pantalon est parfait pour la rando, l’escalade ou… les sorties au bistro.


Des bottillons nautiques thermoformables


Nouvelles réalités climatiques obligent, certains sports nautiques se pratiquent maintenant presque à l’année. En été comme en automne, les adeptes de telles activités qui passent des heures dans l’eau froide le savent : porter des bottillons en néoprène bien ajustés change tout. S’ils sont trop petits, on finit par avoir froid et par sentir des points d’engourdissement; s’ils sont trop grands, les pieds perdent en stabilité, en précision et en agilité. Grâce aux Solite Custom Pro 2.0, fini les compromis : thermoformables, ils peuvent être moulés à la forme exacte des pieds, ce qui se fait aisément en utilisant de l’eau bouillante. Afin d’augmenter le confort, ils comportent aussi un court séparateur qui isole légèrement le gros orteil, une sangle d’ajustement à trois points d’ancrage ainsi qu’une étoffe interne comprenant une membrane (Thermal Rebound) qui réfléchit la chaleur du corps et qui augmente de 10 % le pouvoir isolant. C’est ce qu’on appelle trouver chose sûre à son pied…

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