Nouveautés 2009 dans les parcs du Québec
Nouveau parc
Le parc national du Lac-Témiscouata (situé à environ 50 km au sud-est de Rivière-du-Loup) devient le 23e parc géré par la Sépaq. D’une superficie de 175,3 km2, ce nouveau parc sera divisé en deux secteurs : l’un au nord-est, l’autre au sud-est. Côté flore, le parc est constitué de plusieurs forêts centenaires et de 365 espèces de plantes. Côté faune, on trouve sur place près de quarante espèces de mammifères, une vingtaine d’espèces de poissons, 150 espèces d’oiseaux, ainsi que des reptiles et des amphibiens. Un environnement qui s’accompagne d’une richesse culturelle avec une trentaine de sites archéologiques datant de plus de 8000 ans. Côté plein air, le parc pourra accueillir 160 000 visiteurs par an, et les paysages, notamment au bord du lac Temiscouata, dont 45 % des rives seront protégées, sont somptueux. L’endroit deviendra aussi le deuxième plus grand parc du Québec au sud du Saint-Laurent après celui de la Gaspésie. De nombreux chemins de randonnée seront tracés et près de 30 millions de dollars seront injectés dans les cinq prochaines années pour mettre sur pied les infrastructures du parc. Les travaux doivent commencer dès cet été. Pour les impatients, il sera possible d’entrer dans le parc avant la fin des travaux d’aménagement, selon certaines conditions.
Plus de parcs, plus de réserves et plus d’aires protégées.
Avec 14 nouvelles aires protégées, ce sont 8,12 % du territoire du Québec qui vont prochainement obtenir un cadre légal pour garantir sa conservation à long terme et sa biodiversité. Le gouvernement de Jean Charest satisfait ainsi les écologistes en dépassant les 8 % d’objectif fixé. Cette nouvelle surface protégée représente environ 33 fois l’île de Montréal. Onze de ces zones désormais protégées sont situées dans le Nord du Québec. Jean Charest a également annoncé la création éventuelle de deux réserves écologiques : une à la Tourbière-de-Shannon (dans la région de Québec) et l’autre au mont Gosford (en Estrie). Le Premier ministre du Québec s’est même engagé à protéger 12% du territoire québécois. L’annonce de nouvelles réserves et nouveaux parcs devrait donc se multiplier.
Clarification pour le parc de la Gatineau
Les terrains du cégep de l’Outaouais (situé dans le parc de la Gatineau) sont bien la propriété de la province du Québec. La province a récemment reconnu qu’elle était dans l’erreur en affirmant durant des années que la propriété de cette partie du parc (une parcelle de 61,5 km2) appartenait à la Commission de la capitale nationale, qui relève du gouvernement fédéral. Ce flou administratif avait pour conséquence la permission de construction de maisons sur le littoral sauvage du lac Meech. Le Comité pour la protection du parc de la Gatineau espère que la gestion du parc n’en sera que plus « rationnelle ».