Secret de banlieue : la TransTerrebonne

Activité: ski de fond Il y a 8000 ans, toute la région de Montréal était submergée sous les eaux d’un grand lac. Vers le nord, ce lac s’étendait jusqu’à la hauteur de la ville de Terrebonne où l’ancien rivage fait encore partie du paysage de la région. Là où s’arrêtait le lac, la plaine du Saint-Laurent s’élève soudain d’une trentaine de mètres pour former ce que les gens du coin appellent « Le Coteau ». Ce relief fait tout l’intérêt de la TransTerrebonne : une piste cyclable de 16 kilomètres qui devient un sentier de ski de fond durant l’hiver. Il y a plusieurs points d’accès à ce sentier, mais le plus pratique est sans doute le parc écologique de la Coulée (qui se trouve à l’extrémité est de la TransTerrebonne). C’est dans ce secteur que la piste est la plus attrayante.

Une fois sortie du parc, la piste passe au beau milieu… d’un quartier résidentiel. Mais on fait quand même du ski très agréable. Le sentier serpente au milieu d’un corridor boisé en longeant un ruisseau qui coule au fond d’un profond ravin. On arrive ensuite au Coteau et on a la surprise de découvrir un îlot forestier miraculeusement préservé. Dans ce secteur, la piste forme une belle boucle qui constitue le clou de la randonnée.

Du côté sud de la boucle, le sentier serpente au flanc du Coteau et on a droit à quelques montées et descentes. La dénivellation n’est pas importante, mais le tracé l’exploite de belle façon. Et le coup d’œil sur la plaine en contrebas est magnifique.

On skie pendant un moment en pleine forêt et on oublie pour un temps qu’on est en banlieue. La réalité nous rattrape toutefois quand on poursuit notre randonnée au-delà de la boucle : la TransTerrebonne longe pendant un moment l’autoroute 640… et cela n’a rien d’agréable. Mais ça vaut tout de même la peine de persévérer parce que le sentier s’enfonce à nouveau en forêt après moins d’un kilomètre et un nouveau chalet nous attend à l’extrémité ouest de la piste.