Chienne de vie : à savoir avant d'aller aux États-Unis
Je suis un border collie de deux ans et j’adore tester des activités, des destinations et de l’équipement pour chiens.
Aloha, l’ami! La neige a fondu comme croquettes sur la banquise, la nature a revêtu son manteau vert et les tiques sont de retour, argh! Le printemps demeure néanmoins l’une de mes saisons préférées, car mon lac est dégelé et l’appel de l’eau se fait sentir. C’est aussi une saison privilégiée pour la marche dans les sentiers bouetteux, le jogging avec mon humaine et les courses de canicross... y compris aux Zétats.
Ce que tu dois savoir avant d’aller aux États-Unis
Les Zétats sont pas mal accueillants pour nous, les chiens, même si son président ne donne pas vraiment l’impression de vouloir de la visite. Comme le plein air est pas mal chouette au Vermont, au New Hampshire et dans le Maine, et puisqu’on n’est qu’à quelques dizaines ou centaines de kilomètres, voici ce que tu dois savoir si tu veux passer les contrôles douaniers sans anicroche.
- Au moins un mois avant de traverser la
frontière, tu dois avoir reçu sans faute ton vaccin contre la rage, et ton carnet de vaccination doit être à jour.
- Tu dois montrer patte blanche et avoir sur toi (ou
dans le sac à dos de ton humain) ton carnet de santé avec les informations sur
ton nom, ta race, ton âge, la date de ton dernier vaccin contre la rage, ainsi
que sa date de rappel. Ton vétérinaire doit absolument y avoir
apposé sa griffe, avec son nom, son adresse et son numéro de licence. Même si
certains autres vaccins ne sont pas obligatoires, vérifie quand même avec ton vet' pour savoir comment être bien protégé, puisque tu risques de passer pas mal de temps
en région sauvage ou en pleine nature.
- Tu dois avoir l’air en santé, car sinon, tu
pourrais devoir passer un examen pas jojo et dans ce cas, faire les yeux doux
au douanier ne te servira à rien.
- Si tu apportes ta bouffe, assure-toi que tes
croquettes soient dans un sac NEUF et SCELLÉ et qu’elles proviennent du Canada
ou des États-Unis. Elles ne doivent contenir ni agneau, mouton ou chèvre, car c’est
interdit chez nos voisins du Sud. Si tu es un adepte du cru, il
faudra acheter une fois sur place, car il est interdit de passer de la viande
aux douanes.
Si tout est en règle, tu pourras profiter de ton séjour au pays de l’Oncle Trump. Maintenant, croise tes doigts de pattes pour que ce soit aussi simple pour tes humains...
Bientôt un an pour le projet-pilote de la Sépaq
À l’aube de sa première année d’existence, le projet-pilote de la Sépaq va bon train. J’ai fait de la façon à la gentille responsable des communications, Lucie Boulianne, pour savoir comment se déroule la cohabitation dans les parcs qui nous acceptent, et pour le moment, nous passons le test avec brio avec nos amis les humains. Comme nous sommes conscients que c’est un beau privilège que de pouvoir aller dans ces parcs, je vous encourage à continuer, toi et tes humains, à demeurer des clients exemplaires. Sans vouloir tirer des conclusions hâtives, ça augure bien pour l’avenir : le projet-pilote se poursuivra encore deux ans.
Lors de son lancement, en mai 2016, celui-ci avait suscité beaucoup d’émotion et soulevé les passions, tant du côté des chiens et de leurs humains que de ceux qui n’ont pas de chiens. Mais en quatre mois, du 20 mai au 10 octobre, la Sépaq avait déjà comptabilisé 6 136 jours de visite/chiens. Selon Lucie Boulianne, la réglementation est simple, donc facilement applicable.
Info : sepaq.com/animaux/
Un Woofstock boosté aux croquettes
27 et 28 mai 2017
Le Festival canin des Cantons-de-l’Est, à Ayers Cliff, aura lieu les 27 et 28 mai et est le premier festival du genre au Québec. Un weekend extrawoufdinaire pour nous, les chiens et nos humains, où on sera admis partout, même dans le Collège Servite où se tient l’événement.
Au programme : des sports tractés comme le canicross, de l’agilité, du frisbee, des démos de sports comme le flyball et le treiball, des essais de nouveaux sports, du camping, du canot, des courses de caniobstacles (sur le site du Base Bootcamp, au mont Hatley)… bref, un weekend super sympa où tu pourras t’initier ou te perfectionner. Une sorte de Woofstock sans substances illicites, où on sera les vedettes durant tout le weekend. Vous, je ne sais pas, mais moi, je pense m’inscrire au forfait VIP, car pour seulement 120 $, j’aurai accès à la Canitrail, à la caniobstacle, au camping et aux repas pour mon humaine.
Tu veux venir? Inscris-toi ici : squareup.com/store/fondation-college-servite-2/
Testé et approuvé par Chaï
Ce mois-ci, j’ai testé deux lance-baballes automatiques. L’idée est de pouvoir être autosuffisant pour jouer pendant des heures, quand nos humains sont occupés, absents ou qu’ils se lassent après 3 ou 4 lancers... Le concept est simple : sur le dessus du jouet, une grosse fente permet de déposer une balle de tennis (de petit ou grand format). De la sorte, on déclenche un capteur qui active un moteur, lequel propulse la balle jusqu’à 13 mètres. Les modèles que j’ai testés peuvent être rechargés pour être utilisés à l’intérieur ou à l’extérieur. Ont-ils été à la hauteur de mes attentes? Oui... et non.
Hyper Fetch (*) – En testant ce modèle, le premier que j’ai essayé, j’étais tout excité. Quoiqu’un peu perplexe sur le fonctionnement de la machine, j’ai vite compris que si j’étais patient, une balle sortirait de l’engin. Le hic, c’est que les petites balles de tennis sont restées souvent coincées ou n’étaient lancées qu’à quelques centimètres. En outre, le capteur automatique ne se déclenchait pas tout le temps, ce qui me rendait très impatient. Après moins de 20 minutes d’utilisation, la bébelle fonctionnait de façon très aléatoire… Un produit vraiment pas à la hauteur, à mon avis.
180 $
IFetch Too (***) – Beaucoup plus cher et plus gros, ce lance-balles fonctionne avec des balles de tennis régulières. Des heures de plaisir, vous dites? Oh, que oui! Facile d’utilisation, son orifice est assez gros pour y déposer une balle qu’il lance vraiment loin… ou pas, selon la distance choisie. De fabrication solide, il n'a montré aucun signe d’essoufflement... tout comme moi, d’ailleurs!
200 $ US (100 $ US pour le modèle pour petits chiens)
Os de fémur de boeuf (**1/2) – Tu entends toutes sortes d’histoires au sujet des os, notamment si c’est sécuritaire ou non pour nous? Si oui, crus ou cuits? Disons que cet os de fémur de boeuf de Faim Museau est bon pour toi et que tu vas te régaler, l’ami. L’os agit comme brosse à dents et te permet de travailler ta mastication – ce qui est important pour tous les cabots, faut-il le rappeler.
Environ 5 $ (existe aussi en d’autres formats)
