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Mulo, le « Bixi » du vélo cargo électrique, débarque à Montréal

Pour ceux qui ont des choses à transporter en ville, il y a maintenant une solution de rechange à l’automobile souvent difficile à stationner, prise dans les embouteillages et polluante : un service de location de vélos cargos électriques sera en rodage cet été à Montréal.

Ce nouveau service de vélopartage de vélo-cargo s’appelle Mulo. Pourquoi Mulo?

« C’est un nom qui rappelle le mulet capable de porter des cargaisons impressionnantes ou encore le mulot qui sait se faufiler », me répond Louis-Philippe Tessier, mon quasi-homonyme et co-fondateur de Mulo.

assisLouis-Philippe Tessier, co-fondateur de Mulo © Louis-Philippe Messier

Il s’agit du premier service du genre au Québec et du deuxième en Amérique puisque Boston en a un depuis l’été dernier.

Les Mulo sont des montures danoises de marque Black Iron Horse.

« Ce sont des vélos danois parce que dans ce pays, la livraison en vélo cargo existe depuis plus d’un siècle et que ce genre de véhicule en version motorisée électrique s’y est développé depuis vingt ans, alors qu’ici c’est une nouveauté », explique M. Tessier.

assisUn Mulo permet de transporter ses commissions sans recourir à une voiture © Louis-Philippe Messier

Comme la flotte initiale est petite, les six vélos ont reçu le prénom des grands-parents des fondateurs. Il y a Maurice, Thérèse, Béatrice, Léonard, Jimmy et Jeanne.

assisLes Mulo est encore assez peu nombreux pour avoir droit à des prénoms. Celui que j'ai essayé s'appelle Léonard © Louis-Philippe Messier

Facile à utiliser

Le coffre avant peut supporter une charge de 100 kilos.

assisLe coffre peut supporter une charge de 100 kilos © Louis-Philippe Messier

Une ceinture de sécurité intégrée montre la possibilité, en toute légalité, d’une cargaison humaine...

« Ça peut servir à transporter ce que l’on vient d’acheter dans un magasin ou encore ses enfants », précise M. Tessier.

assisLa caisse permet de transporte un enfant ou d'aller en pique-nique © Louis-Philippe Messier

« Entre fondateurs de Mulo, nous nous amusons à nous transporter entre nous... veux-tu essayer? » ajoute-t-il.

Le plancher du coffre avant est coussiné. On peut donc y poser les fesses sans inconfort.

Au guidon du vélo appelé Léonard, Louis-Philippe Tessier me transporte en mode cyclopousse jusque sous le viaduc des Carrières.

M. Tessier n’a pas le gabarit d’un lutteur sumo, mais je veux quand essayer le Mulo dans une montée... et évidemment, avec le moteur électrique, c’est un jeu d’enfant.

assis© Louis-Philippe Messier

Combien ça coute?

Pour utiliser le service, il faut télécharger et installer l’application dans Android ou AppStore.

Déverrouiller un Mulo coûte 5$ et comprend les 30 premières minutes d’utilisation.

C’est ensuite 4$ par demi-heure additionnelle.

Et si vous vous arrêtez quelque part avec le vélo, par exemple pour piqueniquer dans un parc, c’est alors 1$ par quart d’heure (avec une fonction pause qui verrouille le vélo).

Parce qu’il faut quelqu’un pour enlever et recharger la batterie pendant la nuit, les Mulo sont associés à des commerces du quartier Rosemont: le Café des Habitudes, le Café Les Oubliettes, Noble Café (celui du Mile Ex, sur rue Alexandra), Café Larue & Fils (celui sur de Castelnau) et l’épicerie Épizode.

Mulo est en mode projet pilote jusqu’à l’Halloween prochaine. Franchement, j’espère que la demande sera suffisante pour permettre le maintien de ce service... et sa propagation vers d’autres quartiers.


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