Gabriel Filippi une 4e fois au sommet de l’Everest
L’alpiniste québécois Gabriel Filippi a gravi l’Everest pour la quatrième fois, le 12 mai dernier. Il en a fait l’annonce aujourd’hui sur les réseaux sociaux.
Au sommet, l’alpiniste en a profité pour brandir un drapeau ukrainien, en signe de soutien.
« Geste de solidarité envers mes amis ukrainiens qui ont troqué leurs piolets pour une arme afin de défendre leurs libertés et leur pays », a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Avec ce nouveau sommet, le natif de Lac-Mégantic ajoute une ligne de plus à son CV déjà bien fourni, qui force le respect et l’admiration de chacun. Il y a plus de 25 ans, il grimpait sa toute première paroi d’escalade aux États-Unis, dans l’État de New York. Depuis, Il est devenu une référence de l’alpinisme au pays.
En 2019, il fut le premier Canadien à atteindre le toit du monde pour une troisième fois et devenait, avec cette même ascension, le premier Québécois à réussir un deuxième sommet de plus de 8000 m en moins de 24 heures.
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En 2016, il publiait un livre avec Brett Popplewell, Instinct de survie, dans lequel il raconte avec précision, sincérité et enthousiasme ses années d’alpinisme. Un ouvrage devenu rapidement un classique du genre.
Premières historiques sur le toit du monde
Deux autres expéditions vers les hauts sommets ont récemment marqué le monde de l’alpinisme, en cette saison d’ascension himalayenne.
Le même jour que Gabriel Filippi, l’expédition américaine Full Circle Everest a également atteint ce sommet. C’est la première fois qu'une cordée composée exclusivement de personnes noires atteignait la cime de la plus haute montagne du monde.
Ce groupe de pionniers, mené par Philip Henderson, alpiniste vétéran de l’Himalaya, et composé de deux athlètes de The North Face (Manoah Ainuu et Frederick Campbell) ainsi que de neuf autres aventuriers – dont un vétéran de la guerre en Irak – s’est donné comme mission de rendre l’alpinisme (et le plein air en général) plus inclusifs.
Autre fait marquant, celui de Nims Dai, réalisé le 16 mai. Le guide et alpiniste népalais a enchaîné la première traversée historique et inédite de l’Everest et du Lhotse (8516 m) sans oxygène, en passant par le col sud (7906 m).
Le Népalais n’en est pas à son premier coup d’éclat : en octobre 2019, il avait terminé son enchaînement des 14 sommets de plus de 8000 m en un peu plus de 6 mois (un exploit raconté dans "14 X 8000 : Aux sommets de l'mpossible", sur Netfilx). En janvier 2021, Nims Dai a aussi atteint en hiver le sommet du K2, deuxième sommet le plus haut du monde (8 611 m), sans oxygène.
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