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Mont Loup-Garou : un nouveau parc d’envergure dans les Laurentides

Depuis le 11 juin dernier, la région des Laurentides compte un nouveau parc pour pratiquer des activités de plein air, le parc du Mont Loup-Garou, à Sainte-Adèle.

788 acres, plus de 300 hectares. C’est la superficie de ce site récréotouristique 4 saisons à découvrir en été pour la randonnée pédestre, la course en sentiers ou le vélo, ou bien en hiver pour la raquette, le ski de fond et le fatbike.

« 3 parcs en un »


© Créations Daniel Lauzier

« Notre parc compte beaucoup de sentiers, explique Vincent Bélanger, directeur adjoint du service des loisirs, culture et vie communautaire à la ville de Sainte-Adèle. Il y en a pour tout le monde, tous les niveaux et tous les goûts. Il a aussi la particularité d’offrir une diversité naturelle très grande à travers trois écosystèmes différents ».

Perché à 498 mètres d’altitude, le mont Loup-Garou est le sommet le plus élevé de la MRC des Pays-d’en-Haut et offre ainsi de beaux points de vue sur la région. On peut même apercevoir le tour du stade olympique par beau temps. En haut, on trouve un refuge non chauffé et muni d’une table à pique-nique.


Le refuge au sommet du mont Loup-Garou © Patrick Fontaine

Le parc compte aussi des caps rocheux, deux lacs – les lacs Matley et Richer –, ainsi  qu'une forêt assez dense, typique du paysage laurentien. De quoi pratiquer son activité de plein air préférée dans un environnement calme et naturel.

Un parc soutenu par la communauté

 


© Alain Denis

Le projet est né en 2018 de la volonté de la mairie de Sainte-Adèle, en réaction au développement immobilier sur les terres du Chantecler, lieu de pratique pour le plein air.

« Cela a ébranlé tout le monde, explique Vincent Bélanger. On a dû rapidement réagir en créant ce parc autour du mont Loup-Garou, dont la mairie était déjà propriétaire. Le but était de faire un deuxième Chantecler. »


© Alain Denis

L’objectif est en passe d’être réalisé, vu l’engouement populaire du parc dans la communauté et au-delà des frontières de la ville, mobilisé par l’organisme bénévole Plein-Air Sainte-Adèle (PASA). Plusieurs campagnes de sociofinancement ont permis de lever des fonds pour l’aménagement de nouveaux sentiers, notamment pour le vélo de montagne. Les travaux du deuxième stationnement ont été devancés pour pouvoir accueillir plus de monde. Le parc a également reçu une subvention de 250 000 $ pour la mise à niveau des sentiers qui existaient avant sa création. « L’idée est de les réhabiliter, leur donner un peu d’amour », indique Vincent Bélanger.

Il faudra désormais compter avec ce nouveau parc qui risque de devenir rapidement un incontournable de la région.


Le parc en chiffres


© Alain Denis

  • 15 km de sentiers de ski de fond : 4 km de sentiers nordiques et 11,7 km de sentiers tracés
  • 23,8 km pour la randonnée pédestre
  • 12,3 km de sentiers pour le vélo de montagne dont la majorité est exclusive à l’activité
  • 12,3 km de sentiers pour le fatbike

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