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Savoir écouter sa soif

Jusqu’au début des années 1970, l’idée circulait qu’il valait mieux s’habituer à boire le moins possible, voire pas du tout, durant les entraînements et les compétitions.

Cela, entre autres, afin de ne pas développer de dépendance à l’hydratation et ne pas avoir à gérer sa logistique. On adopta une position diamétralement opposée durant les années 1980, où de nombreuses stratégies et même plusieurs écoles de pensée sur l’hydratation virent le jour. À l’époque, il fallait boire méthodiquement en fonction du temps, de son poids, de la température, du degré de sudation, etc. 


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Si les études sur le sujet de l’hydratation optimale sont légion, les résultats sont souvent contradictoires. Dans une récente revue bibliographique, des chercheurs de l’Université de Sherbrooke et de l’Université de la Californie remettent les pendules à l’heure.

Selon leurs analyses, il n’existe pas de meilleure stratégie d’hydratation que d’écouter sa soif, tout simplement. Se peser avant, durant et après l’exercice (pour connaître son taux de déshydratation), mesurer son apport en eau et compter le temps écoulé entre les ravitaillements seraient autant de façons de se compliquer la vie: il suffirait de boire quand on a soif, point barre! 


Source : Impact of Ad Libitum Versus Programmed Drinking on Endurance Performance: A Systematic Review with Meta-Analysis.

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